Une réponse à “À Gigors, quand la montagne menace”

1. 

   Etienne Maillet

   Jan 19, 2025

   Fut un temps où je prenais très souvent la route mentionnée dans ce reportage et dont j’ai pu observer que si elle n’était pas dégagée tous les jours comme indiqué dans le reportage elle serait impraticable en quelques semaines (elle doit coûter très cher en entretien). Ce n’est pas toutes les routes de la Drôme, même dans des configurations similaires, qui sont tous les matins jonchées de pierres tombées. Il faut donc suspecter une autre raison. Par ailleurs j’ai vécu ou connu dans des zones de subduction (Himalaya, Taïwan, Japon) et pu observer ce qu’il s’y passe dans ces zones de surrection rapide, qui sont une forme de modèle pour des zones où elle est plus lente. Non loin de Gigors – deux trois km – vers le nord sur le côté est du fossé du Rhône, il existe de grands décrochements en croissant de lune (plusieurs millions de m3) consécutifs à des éboulements récents (quelques siècles) ou contemporains au témoignage des habitants (dans ce cas précis, éboulement, pas décrochement). Ceci m’amène à penser 1 – que toute la montagne sous le col de Cavalli connait une poussée vers l’ouest. A noter sur la route plusieurs écailles en déséquilibre . 2 – peut-être pivote-t-elle sous son propre poids (et dans ç’aura a a été une très mauvaise idée de déstabiliser la pente encore plus en construisant une route). Peut-être la faille rhodanienne continue à bouger. Il n’y pas de raison que non.

   Pour l’éboulement ici relaté, effectivement l’érosion sans manifestation tectonique peut suffire à expliquer cet épisode.

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